vendredi 28 octobre 2016

Classement des écoles de l'Institut Fraser : les filles dominent désormais aussi en maths

L’écart se creuse encore davantage entre les garçons et les filles dans le réseau scolaire québécois, révèle la nouvelle édition du Palmarès des écoles de l’Institut Fraser, si bien que plusieurs établissements strictement féminins trônent maintenant au sommet de ce classement.

Au cours des cinq dernières années, les résultats des élèves aux examens ministériels démontrent que l’avance des filles sur les garçons s’accentue en français. L’écart est de 4,7 %, alors qu’il était de 4,4 % en 2011.

« C’est une tendance qui semble difficile à freiner », affirme Peter Cowley, auteur de ce classement réalisé par l’Institut Fraser. Dans 95 % des écoles secondaires québécoises, les résultats des filles sont supérieurs à ceux des garçons en français.


Il n’y a pas qu’en français où les filles réussissent mieux que les garçons à l’école. C’est désormais aussi vrai pour les mathématiques au Québec, puisque les résultats aux examens ministériels démontrent un écart de 3,5 %.

Une réalité qui étonne Peter Cowley, de l’institut Fraser. « C’est plutôt le contraire que l’on observe dans d’autres provinces », affirme celui qui réalise des palmarès semblables en Ontario, en Alberta et en Colombie-Britannique.

Le scénario est aussi semblable à l’échelle internationale, où les garçons ont généralement une avance sur les filles en mathématiques, selon les résultats des élèves au Programme international pour le suivi des acquis (PISA) de L’OCDE.

Comment expliquer alors qu’au Québec, les résultats des filles sont supérieurs à ceux des garçons en maths dans 72 % des écoles secondaires ? « C’est une bonne question, ça reste une énigme », affirme Jocelyn Dagenais, enseignant et président du Groupe des responsables en mathématique au secondaire.

Dans les écoles québécoises, trois différents cours de mathématiques sont offerts à partir de la troisième secondaire, une formule différente de celle offerte dans d’autres provinces canadiennes. Cette réalité ne pourrait toutefois pas permettre d’expliquer l’écart entre les garçons et les filles, selon M. Dagenais.

Source : Journal de Québec et Institut Fraser


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